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Douce création, dont la grâce divine
Suffît pour consoler des humaines douleurs,
Dont rame, rappelant sa céleste origine,
Se penche avec bonté sur nos âmes en pleurs ;

Ô femme, pardonnez si vos intimes fleurs
Ont d’un charme profond inondé ma poitrine,
Et si j’ai peur, depuis, que votre aile n’incline
Ses plumes, pour chercher quelques mondes meilleurs !

Oh ! c’est que votre vue a créé la pensée,
Miroir où votre image enivrante est tracée.
Urne où vient se poser votre pure candeur ;

C’est que le cœur, muet d’une suave crainte,
Fait qu’on croise les mains, comme pour une sainte,
C’est que votre sourire, ô femme, est le bonheur !

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